Église de Saint Junien
Un peu d’histoire : L’ermite Junien vécut dans la forêt au Vlème siècle auprès de son maître st Amand. Après sa mort, son tombeau devint l’objet d’un important pèlerinage qui favorisa l’expansion du monastère.
Il fut plusieurs fois agrandi, détruit et pillé par les Normands, jusqu’au Xème siècle. Une réforme "transformant l’abbaye en chapitre de chanoines séculiers lui permit de retrouver sa splendeur. Les nouveaux chanoines construisirent au XIème siècle une grande partie de l’église actuelle. Une ville s’étant développée peu à peu autour de l’abbaye, l’augmentation importante de sa population aux XIIème et XIIIème siècle imposa des agrandissements de la nef et du chœur de l’édifice sans en modifier l’unité.
Des peintures romanes ornent la voûte de la nef, (Agneau divin et Vieillards de l’Apocalypse, Ange), l’extrémité du transept nord, (St Christophe) et l’arc de l’entrée de la chapelle de ce même bras. Des peintures gothiques évoquent la vie de st Martial et l’ostension de ses reliques ainsi que la parabole de Lazare. Une rare dalle funéraire en cuivre a été dressée contre le deuxième pilier du collatéral sud, c’est celle de Martial Formier, chanoine de Saint Junien et abbé de Saint-Jean-d’Angély. Au fond du chœur, derrière le maître autel du XVIIIème acheté à l’abbaye de Grand-mont, vous découvrirez le tombeau roman de st Junien,» exceptionnelle grande chasse en calcaire, sculptée des vingt-quatre vieillards de l’Apocalypse, de l’Agneau, de la Vierge en majesté et du Christ en gloire.
Une série de toiles a été regroupée dans le transept sud. On y remarquera une copie d’une Mise au tombeau de Ribeira par le peintre local Jean Teilliet, une copie du XIXème de la Descente de Croix de Jean Jouvenet du Musée du Louvre et une étonnante Glorification du martyre, du XVIIIème, d’après Rubens qui n’est pas encore, hélas, restaurée. Le «trésor» possède une chasse émaillée du XIIIème siècle, présentée dans une niche de la chapelle st Martial et le buste reliquaire de St Amand, en bois peint et doré du XVIIème. Aux fenêtres du chevet, les vitraux du XIXème vous racontent la légende de st Junien.
Architecture : On pénètre dans la collégiale par le portail ouest après avoir monté quelques marches qui vous permettront d’apprécier, dès l’entrée, la richesse de ses volumes romans. La première travée de la nef, du XIIème siècle, est couverte d’une coupole sur pendentifs percée d’un oculus. Les deux autres travées du XIème, sont voûtées en berceau et séparées par un doubleau. Une petite chapelle flamboyante s'ouvre au nord de la troisième travée par un arc en plein cintre. La croisée a été reconstruite à l’identique de celle du XIème après l’écroulement du clocher en 1922.
Quatre gros piliers portent la coupole octogonale sur pendentifs éclairée par des baies romanes. Les bras du transept sont voûtés en berceau, des chapelles du XIIème voûtées d’ogive s’ouvrent dans chaque croisillon. Le chœur possède cinq travées, les deux premières du XIème siècle, les suivantes ont été construites après 1200. La dernière travée du chœur est une sorte de déambulatoire.
Une chapelle du XIIIème siècle dédiée à saint Martial s’ouvre en contrebas au nord des deuxième et troisième travées. La façade occidentale rappelle l’organisation intérieure de l’édifice. Un portail limousin à quatre voussures, divisé en deux arcs brisés, s’ouvre en son centre. Il est surmonté d’un clocher à gables inachevé du type de celui de Saint Léonard de Noblat.
La tour lanterne de la croisée était couronnée d’une grande flèche de pierre disparue en 1816. A l’est, le haut chevet plat percé de baies romanes et la lanterne des morts qui dominent le bras nord du transept, offrent une vue inoubliable.
Mobilier : La collégiale de Saint-Junien possède un mobilier varié et d’une grande richesse. Vous y êtes attendus par les saints du « Petit Paradis », une collection étonnante de statues, en bois ou en pierre, du XVème au XVIIIème siècle; ne manquez pas sainte Barbe, saint Roch ou sainte Madeleine.
Des peintures romanes ornent la voûte de la nef, (Agneau divin et Vieillards de l’Apocalypse, Ange), l’extrémité du transept nord, (St Christophe) et l’arc de l’entrée de la chapelle de ce même bras. Des peintures gothiques évoquent la vie de st Martial et l’ostension de ses reliques ainsi que la parabole de Lazare. Une rare dalle funéraire en cuivre a été dressée contre le deuxième pilier du collatéral sud, c’est celle de Martial Formier, chanoine de Saint Junien et abbé de Saint-Jean-d’Angély. Au fond du chœur, derrière le maître autel du XVIIIème acheté à l’abbaye de Grand-mont, vous découvrirez le tombeau roman de st Junien,» exceptionnelle grande chasse en calcaire, sculptée des vingt-quatre vieillards de l’Apocalypse, de l’Agneau, de la Vierge en majesté et du Christ en gloire.
Une série de toiles a été regroupée dans le transept sud. On y remarquera une copie d’une Mise au tombeau de Ribeira par le peintre local Jean Teilliet, une copie du XIXème de la Descente de Croix de Jean Jouvenet du Musée du Louvre et une étonnante Glorification du martyre, du XVIIIème, d’après Rubens qui n’est pas encore, hélas, restaurée. Le «trésor» possède une chasse émaillée du XIIIème siècle, présentée dans une niche de la chapelle st Martial et le buste reliquaire de St Amand, en bois peint et doré du XVIIème. Aux fenêtres du chevet, les vitraux du XIXème vous racontent la légende de st Junien.
Diaporama sur la Collégiale
Réalisé par Any et Hervé CHANTEGROS